2012 "
aller simple, l'enfant et la mort "
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Exposé du
thème et liste des Intervenants :
TERRE -
LUNE
Terre - lune, terre -
lune
Ce soir j'ai mis mes ailes d'or
Dans le ciel comme un météore
Je pars.
Terre - lune, terre -
lune
J'ai quitté ma vieille atmosphère
J'ai laissé les morts et les guerres
Au revoir.
Dans le ciel piqué de
planètes
Tout seul sur une lune vide
Je rirai du monde stupide
Et des hommes qui font les bêtes.
Terre - lune, terre -
lune
Adieu ma ville adieu mon cœur
Globe tout perclus de douleurs
Bonsoir.
Boris Vian
La mort fait partie de la
vie et les enfants, comme les adultes, y sont ou y seront inéluctablement
confrontés.
Il semble que pour un
bébé la mort est semblable à l’absence puis vers 2 ans les enfants pensent la mort comme un
arrêt. Chez l’enfant de moins de 5 ans la mort est une absence temporaire et réversible. Un
peu plus tard l’enfant, vers 6-8 ans, prend conscience du caractère irréversible mais dans un
ordre établi d’abord les personnes âgées, les grands-parents, ensuite les parents mais quand
ils seront bien vieux.
A l’âge de 9 ans les notions de vie et de mort
semblent assimilées mais cette compréhension dépend autant du vécu de l’enfant que de
l’explication de son entourage.
Ce questionnement sur
lamort s’inscrit dans le développement intellectuel, affectif
et social de tout enfant, et encore plus à l’adolescence. Une
maladie grave, un décès dans la famille, des catastrophes naturelles, des guerres, etc.
peuvent amener une intensité particulière à cette réflexion. Les parents, ainsi que les
adultes s’occupant d’enfants et d’adolescents, ne sont pas
toujours à l’aise pour lesaccompagner dans leur réflexion ni pour les aider àse confronter aux situations
difficiles.
Comment offrir à l’enfant à naitre les meilleures chances de santé, et
d’équilibre si ce n’est par le lien qui s’instauredès les premières
semaines de la conception. L’angoisse, le stress, une vie trop agitée de la mère sont des
facteurs de trouble pour l’enfant, les hormones du stress de la mère contaminant
l’enfant à travers le placenta, quand à l’inverse, une vie calme,
psychiquement équilibrée et raisonnablement fatigante constitue le milieu idéal pour un
développement harmonieux. Que se passe–t-il donc in utéro pour qu’un prématuré arrive avec le
risque de ne pas vivre ?
La vulnérabilité au
suicide qu’en est-il ? Les avancées des neurosciences dans le domaine de la biologie, de la
génétique et de l’anatomie tentent d’expliquer les conduites suicidaires. C’est la
combinaison du stress et de cette vulnérabilité qui peut conduire à se
tuer.
Et si la mort était un
jeu ? Dans certains jeux vidéo le personnage peut avoir plusieurs vies et la possibilité de
recommencer à l’infini donne une sorte d’éternité concédée au
joueur.
Comment les enfants
parlent-ils de la mort ? Comment parler de la mort avec l’enfant
?
Pourquoi certains enfants jouent à
la mort ? Est-ce que les réactions varient selon les cultures? Comment annoncer la mort à un
enfant ? Comment répondre aux questions de l’enfant ? Est-ce que l’enfant peut voir le corps
de la personne décédée ? Est-ce que l’enfant doit participer aux funérailles
?
La perte d’un animal est la plupart du temps vécue
comme un véritable deuil. Quand et comment s’attacher et se
détacher.
Les animaux ressent-t-ils aussi le manque de l’absent ? Plusieurs animaux qui
cohabitent, tissent entre eux des liens d’attachement. Lorsque l’un d’eux décède, l’autre le
cherche et ressent un vide. Pour les petits et aussi pour les grands
les animaux ne sont-ils pas de merveilleux « soignants » pour soulager nos peines et
d’incomparables accompagnants pour nous aider à supporter l’absence
?
Ailleurs vit-on de la même manière
cette séparation ? Ailleurs comment raconte-t-on la mort? Même
si nul ne connait l’origine des contes africains, cette école vivante
de tradition et de transmission raconte combien la vie et la mort sont étroitement
liées.
Comment vivre sans eux
?
Quelles conséquences, à
moyen et long terme, d’un deuil dans l’enfance.
Le drame affectif que représente une disparition
d’un parent, précédée parfois d’une maladie grave ou de survenue brutale laisse parfois des
traces durables et multiples.
Quelles fussent,
sidérantes, dévastatrices, déstabilisatrices, culpabilisantes ces conséquences nécessitent
une réelle prise en compte de l’enfant ou de l’adolescent endeuillé et des adultes qui
l’entourent.
Et si nous pouvions en
dépit de tout fredonner ces quelques vers de Jean Ferrat
:
« Pouvoir encore
regarder
Pouvoir encore
écouter
Et surtout pouvoir
chanter
Que c'est beau, c'est beau la vie.
»
Une journée d’enseignement et de réflexion intense sur un sujet grave qui fait
partie de la vie et qui fait partie de notre vie à partager avec les
intervenants, tous de grand renom dans leur discipline.
Intervenants :
“
l'aimer avant qu'il naisse ”
Pr Jean-Pierre
RELIER (Ancien Chef de Service du Service de Médecine Néonatale de Port Royal
Groupe Hospitalier Cochin-Paris)
“
neurobiologie de certaines conduites ”
Pr Philippe
COURTET (Psychiatre-Chef de
Serrvice-Service de Psychologie Médicale et de Psychiatrie-Hôpital
Lapeyronie-Montpellier)
“
absence et souffrance ”
Pr Michel
DELAGE
(Psychiatre-Ancien Chef de Service de l'Hôpital d'instruction des
Armées Sainte Anne-Toulon)
“
dialoguer avec l'enfant qui peut mourir ”
Dr Daniel
OPPENHEIM (Psychiatre-Psychanalyste-Docteur
en Psychopathologie Fondamentale-Institut Gustave Roussy-Villejuif)
“ la
mort est un jeu d'enfant ”
M Thomas
GAON
(Psychologue Clinicien diplômé en Psychopathologie Clinique et
en Ethno-Méthodologie-Université Paris Descartes-Centre Littoral Villeneuve-Saint
Georges)
court métrage : “ Ninouche
” de Valérie Massadian
M. Jean-Pierre
DANIEL(Artisan Pédagogue en Cinéma-Marseille)
“ je
m'attache et je me détache ”
Dr Claude
BEATA (Vétérinaire
Comportementaliste-DIP.ECVBM-CA-Coordonateur du D.U. de Psychiatrie
Vétérinaire-Toulon)
“
c'est comment quand on est mort ”
M Hélène
ROMANO
(Docteur en Psychopathologie
Clinique-Psychologue référente de la Cellule d'Urgence Médico-Psychologique du Val e
Marne-Consultation spécialisée de psychotraumatisme)
“
vivre sans "e" (mes parents) ”
Pr Boris
CYRULNIK(Psychiatre-Ethologue.
Directeur d’Enseignement d’Ethologie-Université Toulon-Var)
“ et
pourtant c'est si beau la vie ”
Pr Georgres ABRAHAM (Ancien Professeur à la
Faculté de Médecine de Genève et Turin-Ancien Chargé de Cours à la Faculté de Médecine de
Marseille-Docteur en Médecine et en Philosophie-Spécialiste en neurologie-FMH en Psychiatrie et
Psychothérapie-Membre Fondateur de la Société Suisse de Psychanalyse)
“ je
te raconte un voyage ”
Mme Dominique AGUESSY (Sociologue-Ecrivain-Poète-Bruxelles)
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